"Amorce", la nouvelle exposition à voir dans le cloître de l'espace prémontrés

Chaque exposant a pris le temps d’expliquer par écrit sa démarche artistique. Chaque tableau est accompagné d’un code QR.

Rémy Compère immortalise d’abord en photo ses sujets de prédilection :  les sites industriels liégeois à l’abandon et les lignes ferroviaires, témoins de leur ancienne activité. L’artiste est fasciné par leur architecture, et par le mouvement de la nature qui y reprend ses droits. Avec sa peinture, il redonne des couleurs à ces mal-aimés du paysage industriel liégeois.

Manon Clavier trouve plutôt l’inspiration dans le cadre intime du foyer ; tapis, pulls, essuis, nappes, son regard est à l’affût des motifs qui tissent en elles des souvenirs. 

Pour Mathilde Gréard, chaque être humain a une raison d’être sur cette Terre, elle se met donc en quête de l’autre pour mieux se connaître, elle s’exprime donc par le portrait qui traduit son ressenti de la personne, l’aura de son sujet. 

Enfin, dans son univers de jeux vidéo et de cinéma, Damien Bulthuis privilégie le lâcher prise, veut se laisser surprendre par l’inattendu. On perçoir dans ses œuvres l’importance du mouvement, et cette volonté de représenter ce qui n’est pas perceptible.

Fasciné par les lignes ferroviaires, Rémy Compère redonne vie et couleurs aux sites industriels liégeois à l’abandon.