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Une hausse quasi constante de tous les paramètres depuis l’arrêt total de l’année 2020 imposé par le covid, c’est le premier constat que dresse notre nouveau chancelier, Jean-Pierre Deleersnijder, à la lecture des statistiques récoltées pour l’année 2023. Accompagné de Mgr Delville, il a

En 2023, 803 confirmations ont été célébrées. Souvenir des confirmations avec Mgr Delville à la cathédrale de Liège en juin 2014. 

Certains sacrements dépassent même les chiffres d’avant la pandémie. Pour exemple, les confirmations, avec plus de 1500 jeunes entre 14 et 18 ans inscrits que notre évêque rencontre lors de leur retraite et qu’il confirme lui-même pour la grande majorité. Et ce chiffre prouve, pour Mgr Delville, que dans ce monde troublé, les jeunes ont soif de spiritualité et ont besoin d’approfondir le sens de leur vie. 

Baptêmes, mariages et funérailles 

Les mariages religieux sont aussi en hausse, une augmentation que l’on ne peut plus expliquer par le report des célébrations en raison du covid, “le retard a été résorbé”, affirme Jean-Pierre Deleersnijder pour qui l’explication est à chercher ailleurs, notamment dans la qualité de l’accompagnement proposé par le diocèse aux futurs mariés.

Avec 6397 unités, les funérailles restent la pratique la plus suivie, les baptêmes se portent bien également avec 3690 sacrements délivrés en 2023 et 803 confirmations.

Pratique dominicale à la traîne 

Petit bémol toutefois concernant la pratique dominicale, elle continue de s’éroder et peine à retrouver ses scores d’avant covid, sans pour autant inquiéter notre chancelier, 45 000 participants pour les messes de Noël (contre 60 000 avant Covid), c’est une réalité qui peut encore nous réjouir, la pratique se maintient donc tant bien que mal, l’évêque y voit aussi l’attrait pour les messes télévisées, plus dynamiques, même si la fréquentation par les fidèles de lieux comme Banneux, Val-Dieu ou la cathédrale reste importante.

Autre point faible : les 11 207 bénévoles (diacres, acolytes, catéchistes, visiteurs de malades, …) au lieu des 13 661 avant covid, une diminution qui  impacte fortement la gestion des Unités pastorales.

Texte : S.D