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Genèse du diocèse

L’histoire du diocèse remonte au 4ème siècle, époque à laquelle vivait saint Servais, évêque de Tongres, où se trouvait le siège épiscopal avant d’être transféré à Maastricht.

C’est l’évêque saint Hubert (né entre 656 et 658, décédé en 727), qui déplaça le siège épiscopal de Maastricht à Liège, lorsqu’il fit revenir à Liège les reliques de l’évêque saint Lambert où celui-ci avait été assassiné (en 705).

De 985 à la révolution de 1789, Liège a été la capitale d’une principauté ecclésiastique puissante. Jusqu’en 1967, le diocèse comprenait les provinces de Liège et du Limbourg. En cette année, le Limbourg a été érigé en diocèse de Hasselt. Actuellement, les limites de la province de Liège correspondent à celles du diocèse.

Le 21 avril 1991, le Pape Jean-Paul II a béatifié Mère Marie-Thérèse Haze, qui a fondé en 1833 à Liège la Congrégation des Filles de la Croix.

Données statistiques

Superficie et population

Le diocèse couvre le territoire de la Province. Au 1er janvier 2024, il compte 1.119.038 habitants dont 79.432 germanophones et regroupe 730.000 baptisés, dont un bon nombre s’engage dans leur milieu de vie, certains dans la vie religieuse ou des mouvements spirituels, et beaucoup dans des institutions d’inspiration chrétienne (écoles, œuvres sociales, établissements de soins de santé).

Clergé, assistants paroissiaux et animateurs pastoraux

À ce jour, le diocèse compte 60 diacres permanents, 209 prêtres dont 163 qui ont une nomination canonique, parmi lesquels 13 doyens et 38 assistant(e)s paroissiaux(ales) ainsi que quelque 15 600 animateurs pastoraux et bénévoles répartis dans les Unités Pastorales (UP).

Vie consacrée

Communautés traditionnelles et communautés nouvelles : il y a 200 religieuses et 85 religieux dans le diocèse

Organisation de la pastorale

  • Sous la houlette du Vicaire général, la tâche est répartie dans 12 Vicariats épiscopaux et des Services diocésains.
  • 70 Unités pastorales dont 9 germanophones qui regroupent 549 paroisses.
  • 13 doyennés dont 2 germanophones
  •  Aumôneries : cliniques, maisons de repos, prisons…

Écoles catholiques

  • +/- 150 écoles fondamentales et plus de 36.000 élèves
  • 62 écoles secondaires et environ 45.000 étudiants
  • Écoles catholiques spécialisées : 9 écoles fondamentales (+/- 1100 élèves), 7 écoles secondaires (+/- 1150 étudiants)
  • Instituts d'études supérieures (Instituts d'études de niveau universitaire mais non érigées en facultés) :  2 et scolarisent 9735 étudiants.

Œuvres caritatives et engagement social

Caritas Secours, Plateforme des Sortants de Prison, Vivre Ensemble, Entraide et Fraternité, Justice et Paix, Coordination des Actions sociales, Conférences Saint-Vincent-de-Paul, Pro Migrantibus, Missio, etc.

Région germanophone

Elle compte une majorité de croyants catholiques, une minorité protestante et une autre, orthodoxe.

La pratique dominicale se situe autour de 15%.

La déléguée épiscopale est secondée dans sa tâche par deux doyens et le Conseil pastoral de la Belgique de l’Est (Seelsorgerat Ostbelgien).

Banneux

Le sanctuaire a vu le jour après les huit apparitions de la Vierge des Pauvres en 1933 à une fillette du village, Mariette Beco. Le Sanctuaire est un véritable cadeau pour le diocèse (et au-delà). L’équipe pastorale, sous la houlette du recteur, s’efforce de soigner l’accueil chaque année de +/- 500.000 visiteurs et pèlerins, en différentes langues (www.banneux-nd.be).

Radio Chrétienne Francophone (RCF) : cette radio généraliste existe dans le diocèse depuis 2004 (https://rcf.be/category/liege).

Œcuménisme

La concertation œcuménique réussit à créer un climat très positif et encourage le dialogue et les veillées de prière, notamment lors de la “Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens”, du 18 au 25 janvier.

Le contexte de la société sécularisée

De manière globale et générale, on peut dire que le diocèse de Liège n’est pas une île, loin de là, et que sa population est marquée par les courants de pensée et les modes de vie qui ont leur influence en Europe occidentale depuis des siècles (avancée de la raison) et qui ont en quelque sorte changé et changent encore la face de la terre (sécularisation). En même temps, il faut relever les répercussions du progrès scientifique et technique ainsi que du bien-être matériel sur toute la population. Comme toute évolution, ces avancées ont une double face. La responsabilité et la liberté de l’homme sont sollicitées de manière inouïe. Il est exposé à des « tentations » et est amené à se positionner de façon adulte et volontaire, notamment par rapport à la religion et à la foi.

Pour le moment, le territoire du diocèse connaît les répercussions de la crise économique générale et mondiale. Mais celle-ci ne fait que renforcer une crise dont le pays de Liège est la victime depuis des décennies, c’est-à-dire depuis que les charbonnages sont fermés et que l’aciérie et la métallurgie en général sont pratiquement à l’arrêt. Le taux de chômage est assez élevé.

Par ailleurs, la province de Liège, comme toute la Wallonie, a un passé marqué par l’anticléricalisme depuis la première révolution industrielle. Ce passé pèse encore sur les images que véhiculent certains milieux par rapport à l’Église et à la religion. À l’heure actuelle, il y a peu d’agressivité, sinon aucune, mais dans le contexte plus général qui a été évoqué plus haut, celle-ci a fait place à l’indifférence et, sur le plan de la pensée, à l’agnosticisme. Ceci risque aussi de devenir le cas dans la région germanophone traditionnellement fort catholique.

Quelques flashes

Depuis le Concile Vatican II, sous la conduite lucide et courageuse de Mgr Guillaume-Marie van Zuylen et de Mgr Albert Houssiau, l’Église de Liège a voulu être « Peuple de Dieu en marche dans le monde et pour les hommes ». En 1998, Mgr Houssiau a lancé le projet pastoral diocésain « Projet 2000 » dont le premier aboutissement visible a été le rassemblement diocésain à Waremme le 27 novembre 1999. Ce fut un temps fort dans la vie du diocèse. En 2001, Mgr Aloys Jousten s’est d’emblée inscrit dans la dynamique mise en route par ses prédécesseurs, de même que son successeur, Mgr Jean-Pierre Delville, en 2013.