Depuis quelque temps déjà, le Vicariat Chemins de mission a entamé sa “mue”. Le Service Diocésain des Jeunes traverse actuellement une phase de transition, avec le soutien du Vicariat pour l’accompagnement des acteurs pastoraux. Un travail de discernement en équipe qui a conduit à quelques changements dans les attributions actuelles.
Sr Marie de Lovinfosse, déléguée épiscopale pour le Vicariat Chemins de mission, entourée de Bénita Mutoni, future responsable du SDJ, et de l’abbé Vincent Jemine, futur aumônier du MEJ. (c) Jean-Pierre Deleersnijder
L’abbé Vincent Jemine achève sa mission comme responsable du Service diocésain des jeunes (SDJ) pour devenir le prochain aumônier du Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ) du diocèse de Liège, en collaboration avec l’abbé Yves Tchoumoudi (aumônier adjoint). Il garde sa mission comme curé dans l’Unité Pastorale Notre-Dame aux Portes du Condroz (Neupré – Boncelles – Sart-Tilman) et passe donc le flambeau à Bénita Mutoni, actuelle responsable adjointe, qui deviendra la nouvelle responsable de l’équipe du SDJ à partir de septembre.
Nous avons recueilli les impressions à chaud des deux principaux concernés. Bénita a accueilli de manière assez sereine cette nouvelle mission qui lui est confiée. Depuis déjà de nombreuses années, elle travaille au sein du SDJ où elle apporte son dynamisme et sa bonne humeur. Dans sa nouvelle fonction de responsable, Bénita voudrait, tout en continuant à soutenir les jeunes déjà investis, continuer à explorer les périphéries “qui ne sont pas toujours si éloignées”. “Nous allons continuer de nous occuper des jeunes du MEJ, de ceux qui sont inscrits dans un parcours, mais je trouve qu’il est important aussi de toucher des jeunes plus éloignés de l’Eglise qui se posent néanmoins beaucoup de questions d’ordre spirituelle.” Elle continuera aussi de promouvoir et de développer le MEJ auquel elle est particulièrement attachée. “J’ai commencé le MEJ à l’âge de 12 ans après ma profession de foi. C’est un endroit qui m’a permis de continuer à faire grandir ma foi, grâce aux échanges avec des jeunes de mon âge, mais aussi avec des personnes plus âgées. J’ai vécu des expériences fortes avec mon équipe, telles que des rassemblements et des moments d’intériorité qui m’aidaient à poser des choix éclairés. Sans le soutien de cette équipe, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui.”
Comment se porte le MEJ aujourd’hui ? “Assez bien“, nous assure Bénita. Si les chiffres de fréquentation du camp d’été et des évènements ponctuels sont assez satisfaisants, elle reconnait toutefois la difficulté d’inscrire les jeunes dans une démarche à long terme, et donc le défi de maintenir ou de créer des équipes MEJ dans différents coins du diocèse. C’est donc Vincent Jemine qui assumera la fonction d’aumônier du MEJ à partir de la rentrée prochaine. Comment envisage-t-il cette nouvelle mission ? Quelles seront ses priorités ? Mais d’abord, quel bilan dresse-t-il des cinq années passées comme responsable du SDJ ? ” Quand je suis arrivé à la tête du SDJ, l’équipe en place était alors en pleine mutation. De nombreuses et fascinantes aventures m’attendaient en termes de nouveaux défis d’animation dans des contextes très variés voire même inédits : Journées Mondiales de la Jeunesse 2024 à Lisbonne, les pèlerinages à Taizé et Lourdes, les deux festivals à Maredsous qui ont rassemblé plus de 2000 participants, mais aussi le Rassemblement Diocésain des Jeunes à Huy en 2023 et à Banneux, début mai. À côté de ces événements plus médiatiques, nous avons donné la priorité à une présence concrète dans les écoles“.
La liste des défis relevés est longue : animation d’une émission hebdomadaire “Génération 2.0” sur les ondes de RCF Liège, création de la plateforme Liège Ardent, accompagnement du groupe Assise 82 et des jeunes scouts/guides/patros. Sans oublier le beau dynamisme déployé sur les réseaux sociaux qui tiennent une place importante dans la vie de nos chers jeunes, souligne l’abbé Jemine. “Durant toutes ces années, j’ai pu compter sur la cohésion indéfectible d’une équipe attachante aux talents variés et tellement complémentaires : Bénita, Sœur Jacqueline, Raphaël et Luc. Je leur souhaite de continuer à se laisser guider par l’Esprit de Pentecôte qui a l’habitude de nous surprendre et de nous conduire hors de nos zones de confort. »
Concernant sa future fonction d’aumônier du MEJ, l’abbé Jemine évoluera dans un terrain déjà connu. « J’ai déjà pu participer à plusieurs rassemblements internationaux organisés par le MEJ, des week-ends MEJ,… Donc, je connais un peu le mouvement. Néanmoins, j’ai beaucoup à apprendre au sujet du rôle de l’aumônier. »
Comment appréhende-t-il sa nouvelle mission? « Je n’ai pas d’autre priorité que celle de me mettre au service de l’équipe diocésain du MEJ et des jeunes qui fréquentent ce mouvement à la voilure internationale. La tâche est ample ! Heureusement, je pourrai compter sur l’abbé Yves Tchoumoudi qui est bien plus jeune que moi. »
Texte: Sophie Delhalle