En ce vendredi 17 janvier, voici notre photo de la semaine ! Elle a été prise le mardi 24 décembre 2024, à Faymonville dans l'Unité pastorale de Waimes par Roger Sepulchre. Il s'agit de la crèche vivante interprétée à l'église de la Sainte Famille avec beaucoup de sérieux par les enfants qui se préparent à recevoir la Première Communion en 2025. Chapeauté par le vicaire Jacques Boever, cette représentation a rassemblé plus 175 personnes.
Le saviez-vous ?
La tradition de la crèche vivante trouve ses origines dans l'action de Saint François d'Assise, qui, en 1223 à Greccio en Italie, créa la première crèche vivante. Il célébra la messe de minuit devant une scène grandeur nature, construite par Giovanni Velita, avec des animaux vivants pour représenter la Nativité. Cette tradition s'est ensuite répandue dans les églises et les communautés chrétiennes, notamment en Italie et dans le monde franciscain.
En Angleterre, l'histoire de la Nativité était d'abord racontée dans le cadre des York Mystery Plays, un cycle de saynètes religieuses qui couvraient toute l'histoire sainte, de la création au jugement dernier. Ces pièces étaient jouées publiquement à York, entre le XIVe siècle et leur suppression en 1569. La Nativité en faisait partie et était représentée sur plusieurs saynètes.
La crèche vivante est aussi devenue une tradition répandue dans les écoles, notamment en Angleterre et aux États-Unis. Dans ces pays, des spectacles de *Nativity Play* (ou *Christmas Pageant*) sont organisés, où les enfants interprètent les rôles de la Sainte Famille, des bergers, des rois mages, des anges, et des animaux. L'histoire de la naissance de Jésus est racontée à travers ces spectacles, souvent avec un vrai bébé pour jouer le rôle de l'enfant Jésus ou parfois une poupée. Ces représentations attirent une grande audience, comprenant parents, enseignants et membres de la communauté religieuse. Cette tradition permet de transmettre l'histoire de Noël de manière vivante et joyeuse, avec les enfants eux-mêmes comme narrateurs de la Nativité.
A.H.