Carine Dequenne est une consacrée belge dans la communauté de l’Emmanuel. Après des études de droit canonique, elle a rejoint le Dicastère pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique à Rome. Depuis octobre 2024, elle est adjointe du vicariat pour la Vie consacrée.
📷“Mon désir est de me mettre au service de la vie consacrée" (c) D.R.
Carine a su depuis son plus jeune âge qu’elle souhaitait consacrer sa vie à l’Eglise. “Mon désir est de me mettre au service de la vie consacrée", nous confie-t-elle. Elle a choisi d’être consacrée et célibataire non pas pour vivre au sein d’une communauté religieuse mais pour vivre dans le monde au sein d’une communauté diversifiée.
C’est en 2002 qu’elle a découvert le droit canonique en poursuivant ses études à Namur. “Ce fut comme une deuxième naissance pour moi, une révélation, cela m’a ouvert les yeux et le cœur", nous explique-t-elle. Elle partit de longues années à Rome pour travailler au Dicastère pour la vie consacrée, “j’ai vu le meilleur et le pire mais de l’Eglise, malgré tout cela, la bonne volonté et la bienveillance sont plus grandes", ajoute la consacrée.
Retour au pays
Après 15 ans au service du Vatican, Carine souhaitait rentrer au pays pour être auprès de ses parents. Elle a donc décidé de chercher un travail lié à sa formation et elle s’est installée à Sainte-Julienne de Cornillon. “Je suis très heureuse de vivre là-bas car j’ai toujours admiré Sainte-Julienne, qui était une femme très moderne à son époque avec une foi profonde". A sa grande surprise, Monseigneur Delville lui a proposé un emploi à Liège au sein du vicariat pour la Vie consacrée, Mouvements ecclésiaux et Sanctuaires en tant qu’adjointe.
Depuis le 1er octobre 2024, Carine exerce cette fonction avec l’envie d’accompagner et de conseiller les différentes communautés. “Je souhaite faire un bout de chemin avec ces personnes et les rassembler". De plus, elle est curieuse de découvrir un pan de la principauté de Liège et les racines historiques de la ville.
Pour elle, il y a deux défis dans sa nouvelle fonction : ceux de la jeunesse et ceux des aînés. Les communautés nouvelles grandissent et se nourrissent de la richesse de l’Eglise et des autres communautés. Les communautés anciennes sont composées de moins en moins de personnes, et disparaissent doucement, mais elles ont, grâce à leurs expériences, une sagesse et une humanité qu’elles peuvent transmettre.
Aurélie HAVELANGE