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Depuis le 13 février et jusqu'au 1er mars, l'Espace Prémontrés accueille Vues de Liège, une exposition qui propose un dialogue entre les univers de deux artistes : Steven Bruhl-Zutterman et Jen Berger.

Galerie défilante

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Deux visions contrastées d’un même lieu emblématique liégeois : la Montagne de Bueren.

Steven Bruhl-Zutterman : la Cité Ardente en mouvement

Steven Bruhl-Zutterman est un artiste autodidacte de 20 ans, qui puise son inspiration dans l'architecture déconstructiviste et les trompe-l'œil de Pierre Delavie (surnommés « les mensonges urbains », les œuvres de ce dernier interrogent la réalité et remettent en question notre perception visuelle). En utilisant essentiellement des marqueurs de peinture acrylique, il livre dans ses œuvres une interprétation anti-physique de la ville : les bâtiments fondent, ondulent, s'étirent… avec une touche d'humour et d'onirisme qui rappelle Dali ou Van Gogh. Son talent, rapidement reconnu, lui permet de partager d'autant plus son amour pour la ville de Liège avec le public. 

Ci-contre, sa représentation toute personnelle du plongeur, dont nous vous racontions l'histoire il y a quelques semaines. 

 

Jen Berger : la poésie des instants liégeois

Jen Berger est une illustratrice, forte de 10 ans d'expérience dans différents domaines comme le jeu vidéo et l’animation. Captivée par l’univers enchanteur et animiste de Miyazaki — célèbre réalisateur, scénariste et cofondateur du Studio Ghibli — elle crée des œuvres à l'aquarelle empreintes de poésie et d’onirisme. Passionnée par les couleurs et les détails, elle aime relever de nouveaux défis qui lui permettent de mettre à profit ses compétences créatives.

Ses illustrations exposées à l'Espace Prémontrés invitent à redécouvrir la beauté de ces lieux qui nous sont familiers, mais que souvent nous traversons sans même plus les regarder... Sentiment qu'éprouve particulièrement l'artiste : "J'ai parfois l'impression que, lorsque je me promène dans ma ville en essayant de la voir avec les yeux d'un étranger, nous avons souvent tendance à négliger ce qui est juste là." Dans la représentation du cinéma Churchill, ci-contre, elle a ainsi voulu « capturer la magie de cet endroit tout en racontant l’histoire d’un chat allant au cinéma avec ses amis. » Une touche de poésie que l'on retrouve tout au long de l'exposition.

Envie de découvrir cette exposition qui redonne vie aux rues et monuments de la ville de façon à la fois décalée et poétique ? 
Rendez-vous dans le cloître de l’Espace Prémontrés jusqu'au 1er mars !

 


 

C.D.