Depuis l’Antiquité, la célébration du nouvel an occupe une place particulière dans les traditions humaines. Marquant à la fois un renouveau et un moment de réflexion sur le passé, cette transition a évolué au fil des siècles, influencée par les cultures, les religions et les réformes calendaires.
Première carte de voeux du monde par le britannique et homme d'affaires Sir Henry Cole (1808-1882)
Quelques rappels historiques. Tout d’abord, il faut se souvenir que la date du 1er janvier a été fixée par Jules César en 46 avant Jésus-Christ. Les Romains ont également dédié ce jour, puis le mois entier, à Janus, le dieu qui présentait deux faces : l’une tournée vers l’avant (le futur) et l’autre vers l’arrière (le passé).
Le calendrier “julien” est basé sur le cycle solaire et instaure alors une année comprenant 365 jours. Ensuite, c’est en 352 que l’Église s’approprie la date du 1er janvier au motif qu’elle correspondrait à la circoncision de Jésus, soit huit jours après sa naissance. Sous Charlemagne (742 – 814), l’année commençait à Noël, le 25 décembre. Du temps des rois capétiens (987 – 1328), l’année débutait le jour de Pâques. Ce n’est que depuis 1622 que le nouvel an est à nouveau fixé au 1er janvier : il s’agit d’une mesure prise par le pape Grégoire XV qui permet surtout de simplifier le calendrier des fêtes religieuses. En 1843, c’est John Calcott Horsley qui enverra la première carte de vœux à Sir Henry Cole.
Nous y voilà donc! À notre tour de vous présenter, non pas via une carte postale, mais grâce à cette page qui se veut être le vecteur de communication officiel, nos meilleurs souhaits de bonheur et vœux de santé au seuil de cette année du 30ème jubilaire, sous le thème des Pèlerins d’espérance.
Jean-Pierre DELEERSNIJDER